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Formation médicale grande croisière : une étape décisive avant le départ.

  • Photo du rédacteur: Aymard de La Rochefoucauld
    Aymard de La Rochefoucauld
  • 21 juil. 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 oct. 2024


Raconté par Aymard, 3 ans.



Papa charge encore la voiture, je me demande bien où on va encore cette fois.

Bon, je suis bien installé avec mon sac à dos et mes livres pour affronter les heures de route.

Pendant le trajet, maman m’a expliqué où nous allions et surtout ce qu’elle allait faire pendant ces 2 jours. Elle m’a dit qu’on allait à la Grande Motte (drôle de nom) pour qu’elle apprenne à être un docteur pour quand nous partirons en bateau. Je trouve ça super d’être un docteur, moi aussi j’ai une mallette pour soigner mes doudous, je pourrais l’aider !


Bon, sinon, maman m’a dit plus sérieusement que c’était important qu’elle sache guérir certains bobos à bord, surtout quand nous serons en pleine mer (bah oui il n’y aura pas d’hôpital tout proche). J’avais hâte que maman me raconte tout ce qu’elle allait apprendre.


Nous sommes arrivés très tard dans la nuit et le lendemain matin maman n’était plus là quand je me suis réveillé. Elle était déjà partie dans le grand bâtiment d’à côté pour sa « formation », comme elle dit. Elle a passé toute la journée là-bas puis elle est revenue au moment du dîner pour nous raconter cette première journée. J’étais impressionné de voir tout ce qu’elle avait appris. Le matin, ils avaient révisé tous les gestes de base comme par exemple réanimer quelqu’un dont le cœur ne bat plus, aider quelqu’un qui s’étouffe ou arrêter une hémorragie. L’après-midi, ils ont appris des trucs un peu dégoutants. Ils devaient apprendre à soigner les plaies. Elle parlait de « suture », « d’agrafes » et de « colle ». Ce qui m’a fait rire c’est qu’ils se sont entraînés à soigner les plaies sur des pieds de cochons. En tout cas, je suis rassuré car si on se fait mal maman sera capable de bien nous soigner. D’après ce qu’elle dit, dans ces cas-là, le plus important c’est l’hygiène. Il faut que la plaie reste toujours propre.



Le lendemain, la voilà repartie pour la deuxième et dernière journée. Pendant ce temps, j’étais avec papa et Castille. Nous nous sommes beaucoup promenés sur le port (j’appelle ça le garage des bateaux). Avec papa on pourrait regarder les bateaux et la mer pendant des heures, ça tombe bien on va faire ça pendant un an !



Au restaurant, maman m’a raconté en détails ce qu’elle avait encore appris. Le matin, ils ont dû injecter des médicaments dans des oranges (antibiotiques), apprendre à préparer et administrer les médicaments. Ils ont ensuite fait plusieurs « cas pratiques » pour voir comment il fallait réagir si quelqu’un tombe à l’eau, a trop froid, a mal au ventre…

J’étais fier de maman et rassuré de savoir qu’elle pourrait bien s'occuper de nous. Je crois que maman était bien rassurée elle aussi. Oui, parce que maman elle est un peu hypocondriaque (le comble !) alors je pense qu’elle était contente de pouvoir anticiper les problèmes qu’on pourrait rencontrer.


Après la formation, nous avons repris la route et maman s’est directement attaquée à la constitution de la pharmacie de bord. Maintenant elle doit tout expliquer à papa pour que lui aussi puisse la soigner. Du coup, elle a écrit une « bible de la médecine en grande croisière » pour tout résumer à papa. Il va avoir de la lecture !


Si vous voulez en apprendre plus sur la formation en question vous pouvez cliquer ci-dessous.




A bientôt,



Aymard

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